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Voyage en Tanzanie : notre aventure entre savane et océan

Dernière mise à jour : 13 sept.

Il y a des voyages qui marquent à jamais, la Tanzanie en fait partie. Trois semaines entre plaines infinies peuplées d'animaux sauvages en tout genre et couchers de soleil rosés sur les lagons de l'océan indien. Nous avons vécus un rêve éveillé et nous vous embarquons avec nous entre terres sauvages et lagons turquoises.


Safari avec Samless Adventures
Safari avec Samless Adventures

Ce voyage, on l’avait rêvé longtemps. Pour l’aventure, pour la nature, pour cette envie profonde de voir le monde autrement — à hauteur de lion, de baobab ou de dhow voguant sur l’océan. Pendant trois semaines, on a traversé des paysages incroyablement contrastés, dormi sous les étoiles dans un glamping à Arusha, croisé des éléphants à quelques mètres de notre chambre d'hôtel, nagé avec des dauphins et poissons multi-couleurs… Et surtout, on s’est laissés porter.


Voici le récit de ce voyage, notre itinéraire, nos coups de cœur et tous les petits détails qui, on l’espère, vous donneront à votre tour l’envie de plonger dans la magie tanzanienne.


Notre safari sur mesure avec SAMLESS ADVENTURE (lisez bien jusqu'au bout, une surprise vous attend)


Choisir une agence de safari peut rapidement devenir un casse-tête, tant l’offre est vaste et les écarts de prix importants. Après de nombreuses recherches et comparaisons, notre choix s’est porté sur Samless Adventure, une agence locale basée en Tanzanie, et nous en avons été pleinement satisfaits.


Dès les premiers échanges sur WhatsApp, l’équipe s’est montrée extrêmement réactive, à l’écoute de nos envies, et très professionnelle. Nous avons pu construire un itinéraire sur mesure, combinant le cratère du Ngorongoro et les plaines du Serengeti, deux lieux emblématiques du nord tanzanien.


Le safari s’est déroulé en véhicule 4x4 privé, avec toit ouvrant, jumelles et eau fraîche à disposition. Notre guide francophone, Salum, était à la fois compétent, attentif et passionné, ce qui a largement contribué à rendre l’expérience aussi fluide qu’enrichissante.


Nous avons payé 1603 dollars par adulte, et notre enfant de moins de deux ans a pu participer gratuitement. Après comparaison avec plusieurs autres agences, il s’agissait clairement de l’offre la plus compétitive, sans compromis sur la qualité du service.


Pour toute réservation auprès de Samless Adventure, un code promo de -20 % est disponible avec le code "famincontrast20" à mentionner lors de la prise de contact


Une aventure inoubliable en safari

 

Nous avons atterris à l'aéroport de Arusha après seulement une petite heure de vol depuis Abeid Amani (Zanzibar). Dépaysement total déjà à l'arrivée, nous sommes au milieu de montagnes, la température chute d'un coup, l'humidité augmente. Notre chauffeur nous attend pour nous amener à notre tente ACACIA GROVE (airbnb). Du glamping à l'état pur, une tente, une douche et toilettes en plein air, un brasero au milieu de dik-dik qui nous entourent. Il n'y a que nous, et le ranger qui vient nous allumer le brasero à la tombée de la nuit pour éviter aux animaux sauvages de trop s'approcher. Nous sommes autant excités qu'un peu inquiets. Nous ne sortirons pas de la tente cette nuit et serons bercés par cette nature environnante.



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Levés à 6h, le cœur battant, les yeux grands ouverts sur l’inconnu, on a pris la route des grands espaces avec notre guide de l'agence SAMLESS. C’est là que la Tanzanie nous a cueillis pour la première fois : au rythme lent des girafes, dans la poussière rouge soulevée par les troupeaux, au milieu de paysages si vastes qu’ils semblent irréels.


Le matin où l’on a pris la route vers le Ngorongoro, l’air était encore frais, presque brumeux. En arrivant au sommet, le cratère s’est offert à nous comme un tableau immense, une caldeira verdoyante protégée par ses parois abruptes, véritable sanctuaire pour la vie sauvage.


La descente dans le cratère a quelque chose de solennel. On sent tout de suite qu’on entre dans un lieu à part, comme un monde clos, figé dans le temps. Ici, la densité animale est incroyable : en une matinée, on croise des buffles, des zèbres, des lions, des hippopotames, et même, avec un peu de chance… un rhinocéros noir solitaire.


Contrairement au Serengeti visité le lendemain, les distances sont plus courtes, les pistes plus faciles, et l’observation plus “dense”. On n’a pas besoin de rouler des heures pour tomber sur une scène de chasse ou un groupe d’éléphants traversant lentement la route. Mais cela ne rend pas l’expérience moins forte, au contraire : c’est un concentré d’Afrique, à ciel ouvert.


Le Ngorongoro laisse une impression étrange, presque mystique. On a le sentiment d’avoir été les témoins privilégiés d’un équilibre fragile, d’un monde qui continue de tourner, paisiblement, à l’abri du tumulte extérieur


Pour débuter ce safari de 4 jours, on peut dire qu'on en prend déjà plein les yeux, mais c'est sans compter sur cette fameuse nuit comprise dans notre tour au NGORONGORO SERENA, un souvenir hors du temps. La soirée est incroyable, le service au petit soin (on se rappelle de cette bouillotte qui nous attendait dans le lit après notre repas). Car oui, si vous pensez que dans ce cratère les températures sont chaudes, vous vous trompez. Nous avons été les premiers surpris par ce froid presque polaire en comparaison avec les autres parcs. L'altitude apporte avec lui ce froid inattendu. La vue de notre chambre est splendide. Nous dominons le cratère, nous sommes chez les animaux et non le contraire, ils ne cessent de passer devant nos yeux ébahis, et nous respectons un silence mutuel qui nous transporte (même Elon alors âgé de 1 an et demi a été surprenant).


Le souvenir le plus incroyable reste celui aux aurores, juste avant de quitter notre chambre, nous sortons de notre petit déjeuner et tombons sur ça... (mes mains tremblent sur la vidéo, désolé pour cette qualité médiocre mais les émotions étaient bien présentes).


Au réveil, à quelques mètres seulement de nous, une famille d'éléphants.

Le lendemain matin, direction le fameux Parc Serengeti, celui qui nous évoque directement notre film disney fétiche "Le roi lion".


Entrer dans le Serengeti, c’est accepter de laisser derrière soi le confort des routes lisses pour plonger dans un monde brut, vivant, sauvage. Les journées commencent tôt, et les heures de piste s’enchaînent, rythmées par les secousses du 4x4 et cette poussière ocre qui finit par s’infiltrer partout — sur la peau, dans les sacs, dans les cheveux.


Mais ici, chaque kilomètre a du sens. Le regard est sans cesse attiré par un mouvement au loin, une silhouette entre deux herbes hautes, une ombre furtive. Les guides communiquent entre eux par talkie-walkie, s’échangeant en temps réel les bons spots, les dernières observations, les chances de croiser un guépard, une hyène ou un léopard dissimulé dans un arbre.


Heureusement, tout est très bien pensé pour rendre le parcours agréable : des pauses régulières sont prévues dans des zones aménagées (certaines avec vue imprenable sur la savane), permettant de se dégourdir les jambes, profiter d’un déjeuner au calme ou simplement écouter le silence.


C’est ce mélange de rudesse et d’organisation, de pistes chaotiques et de moments suspendus, qui donne au Serengeti cette atmosphère unique. Rien n’est jamais garanti, et c’est justement ce qui rend chaque observation précieuse, presque intime.

On revient de là lessivés, poussiéreux… et émerveillés.


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Derrière nous, une horde d'hippos
Derrière nous, une horde d'hippos

Notre plus beau Massaï
Notre plus beau Massaï

Une nuit sous les étoiles, au cœur du royaume des lions


Au Maisha Serengeti Camp, la nuit tombe vite, et avec elle, un silence chargé de promesses. Après le dîner, des rangers nous accompagnent jusqu’à notre tente, lampe torche à la main. Pas pour le folklore, non. Autour du camp, les lions rôdent vraiment. On le sait. On les entend.


Dans l’obscurité, chaque bruit devient plus fort, plus net. Le craquement d’une branche, un grognement étouffé, des pas lourds dans les herbes sèches… On s’endort à moitié, l’esprit en alerte, bercés par la respiration du bush.


Et c’est justement le rugissement d’un lion, tout près, qui nous réveille à l’aube. Un son grave, profond, presque irréel. Le jour se lève doucement sur la savane, et avec lui, cette sensation vertigineuse d’avoir dormi en plein cœur du sauvage, là où l’homme ne fait que passer.


Le camp en lui-même est simple mais charmant, parfaitement intégré à l’environnement. Pas de wifi, pas de superflu, juste le strict nécessaire pour passer la nuit au plus près de la nature. La tente est spacieuse, le lit plutôt confortable, même si la douche à l’eau froide demande un petit courage matinal. Pour nous, c’était l’aventure. Mais avec un jeune enfant, les choses se corsent un peu. Elon a justement choisi ce moment pour tomber malade pour la toute première fois du voyage — autant dire que cette nuit-là, on s’en souviendra.


Cap sur Zanzibar : retour à la douceur


Après ces jours intenses passés au cœur de la savane, il a fallu reprendre la route en sens inverse jusqu’à Arusha pour attraper notre vol vers Zanzibar. Environ six heures de piste, la tête encore pleine d’images fortes, mais un peu secoués par la fatigue du trajet.


C’est seulement une fois arrivés que nous avons découvert qu’il était possible de prendre un vol directement depuis une petite piste d’aviation au cœur du Serengeti, pour rejoindre Zanzibar sans passer par Arusha. Une option qu’on aurait clairement appréciée, surtout avec un jeune enfant et un début de fatigue accumulée. Si c’était à refaire, on opterait sans hésiter pour cette alternative.


Un vol inoubliable… à notre insu


Le retour vers Zanzibar s’annonçait simple : un vol d’une heure depuis la petite piste de Arusha avec la compagnie Auric Air (417 euros en dernière minute pour nous trois, contre seulement 105 euros avec Flightlink pour l’allée) , parfait pour éviter les longues heures de route. Mais comme souvent en voyage, la réalité a pris un autre chemin.


Une fois arrivés sur la piste, pas d’avion en vue. Pas d’informations claires non plus. On nous parle d’un retard, puis d’un changement d’appareil. Finalement, c’est un tout petit coucou de 15 places qui se pose devant nous. Pas vraiment ce à quoi on s’attendait.


On grimpe à bord, les sièges vibrent au moindre mouvement,on peut toucher le pilote en tendant notre bras, la carlingue semble tenir par miracle, et les deux heures de vol qui suivent seront à la fois longues, intenses… et inoubliables. Mélange d’angoisse, d’émerveillement, de fous rires nerveux et de soulagement à l’atterrissage. Un concentré d’émotions, version safari jusqu’au bout.


Mais une fois les pieds posés sur l’île, tout a changé. Le décor, le rythme, la lumière. Le temps du sable chaud, des lagons turquoise et de la douceur zanzibarie venait de commencer.



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À l’atterrissage, le choc de contraste est immédiat : après les couleurs chaudes et poussiéreuses de la savane, place aux tons chauds des murs ocres, aux senteurs d’épices, et à la moiteur enveloppante de l’océan Indien. Nous avons choisi de commencer par Stone Town, cœur historique de l’île, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.


Nous nous sommes laissés porter dans le labyrinthe de ruelles étroites, où chaque porte sculptée raconte une histoire, chaque coin de rue cache un marché animé ou une façade fatiguée par le temps. Une ville vivante, authentique, pleine de contradictions, entre passé arabe, influences indiennes et présence swahilie.


Au détour de nos balades, quelques pauses bien méritées dans des coffee shops plein de charme : le très beau Zanzibar Coffee House, niché dans un vieux bâtiment avec vue sur les toits depuis sa terrasse, et le Karafuu Coffee House, plus moderne, mais tout aussi agréable pour savourer un bon café et observer le va-et-vient de la ville.


Depuis l’aéroport, nous avons également loué une voiture avec Zanzibar Car Rentals pour explorer l’île en autonomie. Les routes sont en très bon état, mais la conduite peut être… disons, sportive, surtout dans le centre-ville de Stone Town, où les motos, les minibus et les piétons semblent jouer à un jeu connu d’eux seuls. Heureusement, le reste de l’île est beaucoup plus calme, et conduire devient un vrai plaisir une fois sortis de l’agitation urbaine


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Cap au nord : entre coups de cœur, imprévus et plongées inoubliables


Depuis Stone Town, nous avons pris la route vers le nord de l’île, bien décidés à explorer Zanzibar au fil de nos envies. Sans rien réserver à l’avance, nous avons préféré nous rendre directement dans les hôtels pour visiter, discuter et négocier les prix sur place. Une liberté totale, qui nous a permis quelques belles surprises… et aussi quelques déceptions.


Notre première halte fut au Chuini Lodge. L’endroit est superbe, niché au bord de l’eau avec une architecture pleine de charme, mais l’expérience fut décevante : murs très fins, beaucoup de bruit venant de l’équipe, peu de tranquillité. Un cadre prometteur, mais pas à la hauteur en termes de confort et de repos.


Nous avons ensuite mis le cap sur Nungwi, où nous avons posé nos valises au Nungwi Dreams. Un hôtel que nous recommandons sans hésiter. L’accueil y est chaleureux, l’emplacement superbe, et les chambres agréables — à condition de demander à les visiter avant de réserver, une bonne habitude à prendre lorsqu’on voyage sans réservation préalable.


Puis direction la côte est, à Kiwengwa, pour finir au Meliá Zanzibar. Un hôtel haut de gamme, avec un budget conséquent, mais qui offre une vue exceptionnelle, une plage splendide, et surtout un kids club idéal pour souffler un peu en famille. Nous avons d’ailleurs profité de ce moment pour aller plonger, une activité que nous attendions avec impatience.


À l’époque, nous étions passés par Diving Poseidon, aujourd’hui fermé, mais d’autres centres de plongée sérieux permettent encore de découvrir les fonds marins de la région. Plonger autour de Mnemba Island fut l’un des moments forts du voyage : des coraux colorés, une eau cristalline, et même la chance d’apercevoir des dauphins et des baleines. Un instant suspendu.


Un jour, qui sait, nous reviendrons peut-être vivre une parenthèse hors du temps à Mnemba Island & Beyond, un lodge d’exception… mais dont le prix reste un rêve à part entière.


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De Pingwe à Jambiani : entre liberté et petits regrets


Sur la route vers le sud-est de l’île, nous avions un petit rêve en tête : dîner au célèbre restaurant The Rock, posé sur son rocher au milieu de l’eau, emblématique de Zanzibar. Malheureusement, nous avons vite compris que la notoriété du lieu joue contre les voyageurs de dernière minute : le restaurant affichait complet pour plusieurs jours. Un bon rappel que voyager sans réservation, c’est aussi accepter quelques loupés au passage — et celui-ci en était un.


Nous avons poursuivi jusqu’à Jambiani, un village paisible bordé par une immense plage de sable blanc, baignée par des eaux turquoise et peu profondes. C’est ici que nous avons passé une de nos dernières nuits sur l’île, au Casa del Mar, un hôtel simple mais magnifique, avec un rapport qualité-prix exceptionnel. Si nous avions su, nous y serions restés plus longtemps — mais il était déjà complet pour les jours suivants. Une frustration, certes, mais aussi la preuve qu’un hébergement peut encore surprendre, même après plusieurs semaines de voyage.


Boutique hôtel Casa del Mar
Boutique hôtel Casa del Mar

Derniers jours à Zanzibar : douceur, encre et derniers instants


Après Jambiani, c’est à l’hôtel Le Mersenne que nous avons posé nos valises. Tout juste ouvert à l’époque, l’établissement était splendide, lumineux, calme, avec une équipe adorable et très attentionnée. Un vrai coup de cœur de fin de séjour.


Nous en avons profité pour faire une halte à Paje, village réputé pour ses plages animées et son atmosphère plus décontractée. C’est là, au détour d’une promenade, que ce voyage a trouvé une trace permanente : un tatouage chez One More Tattoo, un studio que je recommande pour sa propreté irréprochable et son sérieux. Une façon intime et symbolique de garder Zanzibar avec moi, au-delà des souvenirs.


Pour notre dernière étape, direction l’hôtel The One, un établissement plus grand, au style Resort, mais très confortable, avec une vue splendide sur l’océan. L’endroit parfait pour terminer le séjour tout en douceur, avant le grand retour.


Notre ultime nuit sur l’île fut paisible. Le lendemain matin, très tôt, nous avons pris la route vers l’aéroport, fatigués mais comblés, le cœur un peu serré. Et comme un clin d’œil de fin de voyage, un petit grain de sable s’est glissé dans la machine : c’est dans l’avion, en route vers Majorque (escale douce avant le retour à Bordeaux) que nous sommes tous les trois tombés malades. La fameuse tourista de fin de séjour, celle qu’on redoute… mais qui n’a rien entaché de la beauté de ces trois semaines intenses.


Ce qu’on retient… et quelques infos pratiques


Trois semaines en Tanzanie, c’est un voyage qui marque. Une parenthèse intense entre grandeur sauvage et douceur insulaire. On en revient avec du sable dans les chaussures, des images plein la tête, et cette sensation rare d’avoir touché à quelque chose d’essentiel.


Côté budget, pour vous donner une idée concrète: pour ce voyage de trois semaines en Tanzanie, comprenant un safari privé de plusieurs jours, les vols internes, nos visas (50$ chacun) un séjour de 15 nuits à Zanzibar, la location de voiture (25$ par jour, siège bébé offert), les repas, quelques activités comme la plongée (comptez 120$ pour deux plongées), ainsi que les petits extras (souvenirs, massages, tatouage…), notre budget total s’est situé entre 8 000 € et 10 000 € pour deux adultes et un enfant (notre enfant de moins de deux ans ne payait pas le safari).




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Cette variation dépend principalement du choix des hébergements à Zanzibar, dont les prix allaient de 100 € à 600 € la nuit (pour le Mélia en formule all inclusive) selon les lieux. C’est un budget conséquent, mais en organisant une partie du voyage par nous-mêmes et en réservant directement sur place, nous avons pu adapter les dépenses au fil du séjour.


Avant de partir, pensez à :

• Vous renseigner sur les vaccins recommandés (fièvre jaune, hépatite A, typhoïde…), nous étions déjà vaccinés pour la fièvre jaune et notre pédiatre n'avait pas jugé nécessaire de le faire à Elon.

• Prévoir un traitement antipaludéen si nécessaire (nous l'avions prévu en plus de beaucoup de boites de smecta et tiorfan)

• Et faire votre demande de visa en ligne (e-visa rapide à obtenir pour la Tanzanie).


Selon nous, la durée idéale est de trois semaines si l’on veut prendre le temps d’explorer à la fois l’intérieur du pays et les plages de Zanzibar sans courir. Assez pour se laisser surprendre, pour s’immerger, pour savourer… et avoir déjà envie d’y retourner.


Ce qu’on a moins aimé :


Comme dans tout voyage, il y a eu quelques petits bémols.


  • À Stone Town, la circulation est dense et un peu chaotique, pas idéale avec un jeune enfant. Trouver des couches et de la nourriture adaptée pour Élon s’est parfois révélé compliqué, surtout en dehors des grandes zones touristiques.

  • Sur certaines plages pourtant magnifiques, la présence importante d’oursins et de rochers rendait la baignade difficile, surtout pour les enfants.

  • Et si la lenteur dans les restaurants fait partie du rythme local (et ne nous dérangeait pas en soi), elle peut devenir un vrai défi quand un bébé a faim ou fatigue.

  • Enfin, sur certaines plages très fréquentées, nous avons trouvé que la sollicitation constante de vendeurs (notamment de Masai ou autres commerçants ambulants) pouvait être un peu pesante à la longue


Ce qu’on a aimé :


  • Parmi les vrais points forts de ce voyage, il y a d’abord l’organisation fluide de notre safari privé, avec un guide francophone et un excellent rapport qualité-prix.

  • La possibilité de voyager sans tout planifier à l’avance nous a aussi permis d’être flexibles, de négocier sur place et de nous adapter à nos envies du moment.

  • À Zanzibar, nous avons été agréablement surpris par la qualité des routes, la facilité de louer une voiture avec siège bébé, et la variété des hébergements disponibles, allant du petit lodge de charme aux hôtels plus luxueux.

  • Le fait de pouvoir alterner entre farniente, exploration et activités comme la plongée a vraiment enrichi l’expérience. Et enfin, le contact avec la population locale, souvent bienveillante et souriante, a donné une belle dimension humaine à ce séjour.


Ce voyage, on l’avait rêvé longtemps. Pour l’aventure, pour la nature, pour cette envie profonde de voir le monde autrement — à hauteur de lion, de baobab ou de dhow voguant sur l’océan. Pendant trois semaines, on a traversé des paysages incroyablement contrastés, dormi sous les étoiles dans un glamping à Arusha, croisé des éléphants à quelques mètres de notre chambre d'hôtel, nagé avec des dauphins et poissons multi-couleurs… Et surtout, on s’est laissés porter.


Voici le récit de ce voyage, notre itinéraire, nos coups de cœur et tous les petits détails qui, on l’espère, vous donneront à votre tour l’envie de plonger dans la magie tanzanienne.


Notre safari sur mesure avec SAMLESS ADVENTURE (lisez bien jusqu'au bout, une surprise vous attend)


Choisir une agence de safari peut rapidement devenir un casse-tête, tant l’offre est vaste et les écarts de prix importants. Après de nombreuses recherches et comparaisons, notre choix s’est porté sur Samless Adventure, une agence locale basée en Tanzanie, et nous en avons été pleinement satisfaits.


Dès les premiers échanges sur WhatsApp, l’équipe s’est montrée extrêmement réactive, à l’écoute de nos envies, et très professionnelle. Nous avons pu construire un itinéraire sur mesure, combinant le cratère du Ngorongoro et les plaines du Serengeti, deux lieux emblématiques du nord tanzanien.


Le safari s’est déroulé en véhicule 4x4 privé, avec toit ouvrant, jumelles et eau fraîche à disposition. Notre guide francophone, Salum, était à la fois compétent, attentif et passionné, ce qui a largement contribué à rendre l’expérience aussi fluide qu’enrichissante.


Nous avons payé 1603 dollars par adulte, et notre enfant de moins de deux ans a pu participer gratuitement. Après comparaison avec plusieurs autres agences, il s’agissait clairement de l’offre la plus compétitive, sans compromis sur la qualité du service.


Pour toute réservation auprès de Samless Adventure, un code promo de -20 % est disponible avec le code "famincontrast20" à mentionner lors de la prise de contact


Une aventure inoubliable en safari

Nous avons atterris à l'aéroport de Arusha après seulement une petite heure de vol depuis Abeid Amani (Zanzibar). Dépaysement total déjà à l'arrivée, nous sommes au milieu de montagnes, la température chute d'un coup, l'humidité augmente. Notre chauffeur nous attend pour nous amener à notre tente ACACIA GROVE (airbnb). Du glamping à l'état pur, une tente, une douche et toilettes en plein air, un brasero au milieu de dik-dik qui nous entourent. Il n'y a que nous, et le ranger qui vient nous allumer le brasero à la tombée de la nuit pour éviter aux animaux sauvages de trop s'approcher. Nous sommes autant excités qu'un peu inquiets. Nous ne sortirons pas de la tente cette nuit et serons bercés par cette nature environnante.



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Levés à 6h, le cœur battant, les yeux grands ouverts sur l’inconnu, on a pris la route des grands espaces avec notre guide de l'agence SAMLESS. C’est là que la Tanzanie nous a cueillis pour la première fois : au rythme lent des girafes, dans la poussière rouge soulevée par les troupeaux, au milieu de paysages si vastes qu’ils semblent irréels.


Le matin où l’on a pris la route vers le Ngorongoro, l’air était encore frais, presque brumeux. En arrivant au sommet, le cratère s’est offert à nous comme un tableau immense, une caldeira verdoyante protégée par ses parois abruptes, véritable sanctuaire pour la vie sauvage.


La descente dans le cratère a quelque chose de solennel. On sent tout de suite qu’on entre dans un lieu à part, comme un monde clos, figé dans le temps. Ici, la densité animale est incroyable : en une matinée, on croise des buffles, des zèbres, des lions, des hippopotames, et même, avec un peu de chance… un rhinocéros noir solitaire.


Contrairement au Serengeti visité le lendemain, les distances sont plus courtes, les pistes plus faciles, et l’observation plus “dense”. On n’a pas besoin de rouler des heures pour tomber sur une scène de chasse ou un groupe d’éléphants traversant lentement la route. Mais cela ne rend pas l’expérience moins forte, au contraire : c’est un concentré d’Afrique, à ciel ouvert.


Le Ngorongoro laisse une impression étrange, presque mystique. On a le sentiment d’avoir été les témoins privilégiés d’un équilibre fragile, d’un monde qui continue de tourner, paisiblement, à l’abri du tumulte extérieur


Pour débuter ce safari de 4 jours, on peut dire qu'on en prend déjà plein les yeux, mais c'est sans compter sur cette fameuse nuit comprise dans notre tour au NGORONGORO SERENA, un souvenir hors du temps. La soirée est incroyable, le service au petit soin (on se rappelle de cette bouillotte qui nous attendait dans le lit après notre repas). Car oui, si vous pensez que dans ce cratère les températures sont chaudes, vous vous trompez. Nous avons été les premiers surpris par ce froid presque polaire en comparaison avec les autres parcs. L'altitude apporte avec lui ce froid inattendu. La vue de notre chambre est splendide. Nous dominons le cratère, nous sommes chez les animaux et non le contraire, ils ne cessent de passer devant nos yeux ébahis, et nous respectons un silence mutuel qui nous transporte (même Elon alors âgé de 1 an et demi a été surprenant).


Le souvenir le plus incroyable reste celui aux aurores, juste avant de quitter notre chambre, nous sortons de notre petit déjeuner et tombons sur ça... (mes mains tremblent sur la vidéo, désolé pour cette qualité médiocre mais les émotions étaient bien présentes).


Au réveil, à quelques mètres seulement de nous, une famille d'éléphants.

Le lendemain matin, direction le fameux Parc Serengeti, celui qui nous évoque directement notre film disney fétiche "Le roi lion".


Entrer dans le Serengeti, c’est accepter de laisser derrière soi le confort des routes lisses pour plonger dans un monde brut, vivant, sauvage. Les journées commencent tôt, et les heures de piste s’enchaînent, rythmées par les secousses du 4x4 et cette poussière ocre qui finit par s’infiltrer partout — sur la peau, dans les sacs, dans les cheveux.


Mais ici, chaque kilomètre a du sens. Le regard est sans cesse attiré par un mouvement au loin, une silhouette entre deux herbes hautes, une ombre furtive. Les guides communiquent entre eux par talkie-walkie, s’échangeant en temps réel les bons spots, les dernières observations, les chances de croiser un guépard, une hyène ou un léopard dissimulé dans un arbre.


Heureusement, tout est très bien pensé pour rendre le parcours agréable : des pauses régulières sont prévues dans des zones aménagées (certaines avec vue imprenable sur la savane), permettant de se dégourdir les jambes, profiter d’un déjeuner au calme ou simplement écouter le silence.


C’est ce mélange de rudesse et d’organisation, de pistes chaotiques et de moments suspendus, qui donne au Serengeti cette atmosphère unique. Rien n’est jamais garanti, et c’est justement ce qui rend chaque observation précieuse, presque intime.

On revient de là lessivés, poussiéreux… et émerveillés.


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Derrière nous, une horde d'hippos
Derrière nous, une horde d'hippos

Notre plus beau Massaï
Notre plus beau Massaï

Une nuit sous les étoiles, au cœur du royaume des lions


Au Maisha Serengeti Camp, la nuit tombe vite, et avec elle, un silence chargé de promesses. Après le dîner, des rangers nous accompagnent jusqu’à notre tente, lampe torche à la main. Pas pour le folklore, non. Autour du camp, les lions rôdent vraiment. On le sait. On les entend.


Dans l’obscurité, chaque bruit devient plus fort, plus net. Le craquement d’une branche, un grognement étouffé, des pas lourds dans les herbes sèches… On s’endort à moitié, l’esprit en alerte, bercés par la respiration du bush.


Et c’est justement le rugissement d’un lion, tout près, qui nous réveille à l’aube. Un son grave, profond, presque irréel. Le jour se lève doucement sur la savane, et avec lui, cette sensation vertigineuse d’avoir dormi en plein cœur du sauvage, là où l’homme ne fait que passer.


Le camp en lui-même est simple mais charmant, parfaitement intégré à l’environnement. Pas de wifi, pas de superflu, juste le strict nécessaire pour passer la nuit au plus près de la nature. La tente est spacieuse, le lit plutôt confortable, même si la douche à l’eau froide demande un petit courage matinal. Pour nous, c’était l’aventure. Mais avec un jeune enfant, les choses se corsent un peu. Elon a justement choisi ce moment pour tomber malade pour la toute première fois du voyage — autant dire que cette nuit-là, on s’en souviendra.


Cap sur Zanzibar : retour à la douceur


Après ces jours intenses passés au cœur de la savane, il a fallu reprendre la route en sens inverse jusqu’à Arusha pour attraper notre vol vers Zanzibar. Environ six heures de piste, la tête encore pleine d’images fortes, mais un peu secoués par la fatigue du trajet.


C’est seulement une fois arrivés que nous avons découvert qu’il était possible de prendre un vol directement depuis une petite piste d’aviation au cœur du Serengeti, pour rejoindre Zanzibar sans passer par Arusha. Une option qu’on aurait clairement appréciée, surtout avec un jeune enfant et un début de fatigue accumulée. Si c’était à refaire, on opterait sans hésiter pour cette alternative.


Un vol inoubliable… à notre insu


Le retour vers Zanzibar s’annonçait simple : un vol d’une heure depuis la petite piste de Arusha avec la compagnie Auric Air (417 euros en dernière minute pour nous trois, contre seulement 105 euros avec Flightlink pour l’allée) , parfait pour éviter les longues heures de route. Mais comme souvent en voyage, la réalité a pris un autre chemin.


Une fois arrivés sur la piste, pas d’avion en vue. Pas d’informations claires non plus. On nous parle d’un retard, puis d’un changement d’appareil. Finalement, c’est un tout petit coucou de 15 places qui se pose devant nous. Pas vraiment ce à quoi on s’attendait.


On grimpe à bord, les sièges vibrent au moindre mouvement,on peut toucher le pilote en tendant notre bras, la carlingue semble tenir par miracle, et les deux heures de vol qui suivent seront à la fois longues, intenses… et inoubliables. Mélange d’angoisse, d’émerveillement, de fous rires nerveux et de soulagement à l’atterrissage. Un concentré d’émotions, version safari jusqu’au bout.


Mais une fois les pieds posés sur l’île, tout a changé. Le décor, le rythme, la lumière. Le temps du sable chaud, des lagons turquoise et de la douceur zanzibarie venait de commencer.



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À l’atterrissage, le choc de contraste est immédiat : après les couleurs chaudes et poussiéreuses de la savane, place aux tons chauds des murs ocres, aux senteurs d’épices, et à la moiteur enveloppante de l’océan Indien. Nous avons choisi de commencer par Stone Town, cœur historique de l’île, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.


Nous nous sommes laissés porter dans le labyrinthe de ruelles étroites, où chaque porte sculptée raconte une histoire, chaque coin de rue cache un marché animé ou une façade fatiguée par le temps. Une ville vivante, authentique, pleine de contradictions, entre passé arabe, influences indiennes et présence swahilie.


Au détour de nos balades, quelques pauses bien méritées dans des coffee shops plein de charme : le très beau Zanzibar Coffee House, niché dans un vieux bâtiment avec vue sur les toits depuis sa terrasse, et le Karafuu Coffee House, plus moderne, mais tout aussi agréable pour savourer un bon café et observer le va-et-vient de la ville.


Depuis l’aéroport, nous avons également loué une voiture avec Zanzibar Car Rentals pour explorer l’île en autonomie. Les routes sont en très bon état, mais la conduite peut être… disons, sportive, surtout dans le centre-ville de Stone Town, où les motos, les minibus et les piétons semblent jouer à un jeu connu d’eux seuls. Heureusement, le reste de l’île est beaucoup plus calme, et conduire devient un vrai plaisir une fois sortis de l’agitation urbaine


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Cap au nord : entre coups de cœur, imprévus et plongées inoubliables


Depuis Stone Town, nous avons pris la route vers le nord de l’île, bien décidés à explorer Zanzibar au fil de nos envies. Sans rien réserver à l’avance, nous avons préféré nous rendre directement dans les hôtels pour visiter, discuter et négocier les prix sur place. Une liberté totale, qui nous a permis quelques belles surprises… et aussi quelques déceptions.


Notre première halte fut au Chuini Lodge. L’endroit est superbe, niché au bord de l’eau avec une architecture pleine de charme, mais l’expérience fut décevante : murs très fins, beaucoup de bruit venant de l’équipe, peu de tranquillité. Un cadre prometteur, mais pas à la hauteur en termes de confort et de repos.


Nous avons ensuite mis le cap sur Nungwi, où nous avons posé nos valises au Nungwi Dreams. Un hôtel que nous recommandons sans hésiter. L’accueil y est chaleureux, l’emplacement superbe, et les chambres agréables — à condition de demander à les visiter avant de réserver, une bonne habitude à prendre lorsqu’on voyage sans réservation préalable.


Puis direction la côte est, à Kiwengwa, pour finir au Meliá Zanzibar. Un hôtel haut de gamme, avec un budget conséquent, mais qui offre une vue exceptionnelle, une plage splendide, et surtout un kids club idéal pour souffler un peu en famille. Nous avons d’ailleurs profité de ce moment pour aller plonger, une activité que nous attendions avec impatience.


À l’époque, nous étions passés par Diving Poseidon, aujourd’hui fermé, mais d’autres centres de plongée sérieux permettent encore de découvrir les fonds marins de la région. Plonger autour de Mnemba Island fut l’un des moments forts du voyage : des coraux colorés, une eau cristalline, et même la chance d’apercevoir des dauphins et des baleines. Un instant suspendu.


Un jour, qui sait, nous reviendrons peut-être vivre une parenthèse hors du temps à Mnemba Island & Beyond, un lodge d’exception… mais dont le prix reste un rêve à part entière.


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De Pingwe à Jambiani : entre liberté et petits regrets


Sur la route vers le sud-est de l’île, nous avions un petit rêve en tête : dîner au célèbre restaurant The Rock, posé sur son rocher au milieu de l’eau, emblématique de Zanzibar. Malheureusement, nous avons vite compris que la notoriété du lieu joue contre les voyageurs de dernière minute : le restaurant affichait complet pour plusieurs jours. Un bon rappel que voyager sans réservation, c’est aussi accepter quelques loupés au passage — et celui-ci en était un.


Nous avons poursuivi jusqu’à Jambiani, un village paisible bordé par une immense plage de sable blanc, baignée par des eaux turquoise et peu profondes. C’est ici que nous avons passé une de nos dernières nuits sur l’île, au Casa del Mar, un hôtel simple mais magnifique, avec un rapport qualité-prix exceptionnel. Si nous avions su, nous y serions restés plus longtemps — mais il était déjà complet pour les jours suivants. Une frustration, certes, mais aussi la preuve qu’un hébergement peut encore surprendre, même après plusieurs semaines de voyage.


Boutique hôtel Casa del Mar
Boutique hôtel Casa del Mar

Derniers jours à Zanzibar : douceur, encre et derniers instants


Après Jambiani, c’est à l’hôtel Le Mersenne que nous avons posé nos valises. Tout juste ouvert à l’époque, l’établissement était splendide, lumineux, calme, avec une équipe adorable et très attentionnée. Un vrai coup de cœur de fin de séjour.


Nous en avons profité pour faire une halte à Paje, village réputé pour ses plages animées et son atmosphère plus décontractée. C’est là, au détour d’une promenade, que ce voyage a trouvé une trace permanente : un tatouage chez One More Tattoo, un studio que je recommande pour sa propreté irréprochable et son sérieux. Une façon intime et symbolique de garder Zanzibar avec moi, au-delà des souvenirs.


Pour notre dernière étape, direction l’hôtel The One, un établissement plus grand, au style Resort, mais très confortable, avec une vue splendide sur l’océan. L’endroit parfait pour terminer le séjour tout en douceur, avant le grand retour.


Notre ultime nuit sur l’île fut paisible. Le lendemain matin, très tôt, nous avons pris la route vers l’aéroport, fatigués mais comblés, le cœur un peu serré. Et comme un clin d’œil de fin de voyage, un petit grain de sable s’est glissé dans la machine : c’est dans l’avion, en route vers Majorque (escale douce avant le retour à Bordeaux) que nous sommes tous les trois tombés malades. La fameuse tourista de fin de séjour, celle qu’on redoute… mais qui n’a rien entaché de la beauté de ces trois semaines intenses.


Ce qu’on retient… et quelques infos pratiques


Trois semaines en Tanzanie, c’est un voyage qui marque. Une parenthèse intense entre grandeur sauvage et douceur insulaire. On en revient avec du sable dans les chaussures, des images plein la tête, et cette sensation rare d’avoir touché à quelque chose d’essentiel.


Côté budget, pour vous donner une idée concrète: pour ce voyage de trois semaines en Tanzanie, comprenant un safari privé de plusieurs jours, les vols internes, nos visas (50$ chacun) un séjour de 15 nuits à Zanzibar, la location de voiture (25$ par jour, siège bébé offert), les repas, quelques activités comme la plongée (comptez 120$ pour deux plongées), ainsi que les petits extras (souvenirs, massages, tatouage…), notre budget total s’est situé entre 8 000 € et 10 000 € pour deux adultes et un enfant (notre enfant de moins de deux ans ne payait pas le safari).




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Cette variation dépend principalement du choix des hébergements à Zanzibar, dont les prix allaient de 100 € à 600 € la nuit (pour le Mélia en formule all inclusive) selon les lieux. C’est un budget conséquent, mais en organisant une partie du voyage par nous-mêmes et en réservant directement sur place, nous avons pu adapter les dépenses au fil du séjour.


Avant de partir, pensez à :

• Vous renseigner sur les vaccins recommandés (fièvre jaune, hépatite A, typhoïde…), nous étions déjà vaccinés pour la fièvre jaune et notre pédiatre n'avait pas jugé nécessaire de le faire à Elon.

• Prévoir un traitement antipaludéen si nécessaire (nous l'avions prévu en plus de beaucoup de boites de smecta et tiorfan)

• Et faire votre demande de visa en ligne (e-visa rapide à obtenir pour la Tanzanie).


Selon nous, la durée idéale est de trois semaines si l’on veut prendre le temps d’explorer à la fois l’intérieur du pays et les plages de Zanzibar sans courir. Assez pour se laisser surprendre, pour s’immerger, pour savourer… et avoir déjà envie d’y retourner.


Ce qu’on a moins aimé :


Comme dans tout voyage, il y a eu quelques petits bémols.


  • À Stone Town, la circulation est dense et un peu chaotique, pas idéale avec un jeune enfant. Trouver des couches et de la nourriture adaptée pour Élon s’est parfois révélé compliqué, surtout en dehors des grandes zones touristiques.

  • Sur certaines plages pourtant magnifiques, la présence importante d’oursins et de rochers rendait la baignade difficile, surtout pour les enfants.

  • Et si la lenteur dans les restaurants fait partie du rythme local (et ne nous dérangeait pas en soi), elle peut devenir un vrai défi quand un bébé a faim ou fatigue.

  • Enfin, sur certaines plages très fréquentées, nous avons trouvé que la sollicitation constante de vendeurs (notamment de Masai ou autres commerçants ambulants) pouvait être un peu pesante à la longue


Ce qu’on a aimé :


  • Parmi les vrais points forts de ce voyage, il y a d’abord l’organisation fluide de notre safari privé, avec un guide francophone et un excellent rapport qualité-prix.

  • La possibilité de voyager sans tout planifier à l’avance nous a aussi permis d’être flexibles, de négocier sur place et de nous adapter à nos envies du moment.

  • À Zanzibar, nous avons été agréablement surpris par la qualité des routes, la facilité de louer une voiture avec siège bébé, et la variété des hébergements disponibles, allant du petit lodge de charme aux hôtels plus luxueux.

  • Le fait de pouvoir alterner entre farniente, exploration et activités comme la plongée a vraiment enrichi l’expérience. Et enfin, le contact avec la population locale, souvent bienveillante et souriante, a donné une belle dimension humaine à ce séjour.

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